À l'Assemblée nationale

L'un des nombreux enseignements que j'ai tiré de mon premier mandat a été de me rendre compte que, si je voulais défendre au mieux les intérêts de mes concitoyens haut-savoyards et porter les thèmes qui me sont chers, il me fallait être "au coeur du réacteur" de la prise de décision. C'est dans cette optique que j'entame ce nouveau mandat avec une nouvelle commission et de nouvelles responsabilités.

Le Conseil National de l'Economie Circulaire (CNEC)

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Lors de mon premier mandat, en tant que membre de la commission du développement durable, j'ai saisi l'opportunité qui m'a été offerte d'être la rapporteure de loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire (loi AGEC). J'ai développé une véritable expertise sur le domaine ce qui m'a permis ensuite d'être nommée, par la ministre Barbara Pompili, à la tête du Conseil National de l'Economie Circulaire (CNEC).

Le CNEC est une instance administrative consultative qui est placée auprès du ministère en charge de l’environnement. Il pour mission d'éclairer la prise de décision sur les questions relatives à l'économie circulaire (gestion et valorisation des déchets, durabilité des produits, écoconception...). il peut être saisi par le Gouvernement sur les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à ce sujet, mais il peut également se saisir de lui-même s'il le juge nécessaire. Parallèlement, il est au coeur de l'élaboration et du suivi des stratégies nationales en matière d’économie circulaire.

Pour ce nouveau mandat, je compte bien continuer ma mission de Présidente du CNEC et souhaite en faire une institution qui compte dans le paysage politique Français.

La Délégation aux Droits des Femmes (DDF)

Les délégations de l’Assemblée nationale sont des organes de réflexion : la DDF, créée en 1999, est chargée de suivre la politique mise en place par le Gouvernement ainsi que les lois sur ces sujets. La délégation peut être saisie sur les projets et propositions de loi par le Bureau de l’Assemblée ou par une commission permanente ou spéciale – soit à son initiative soit à la demande de la délégation. Nous pourrons donc nous saisir, dans n’importe quel texte, de sujets relatifs aux droits des femmes pour en extraire des amendements que nous porterons ou que nous proposerons au Gouvernement en tant que parlementaires. 

En tant que Présidente de la délégation, j’aurai à cœur d’associer les membres de tous les bords politiques à l’élaboration des propositions, parce que ce sujet dépasse les clivages et les tactiques, parce que la France et la représentation nationale ont une voix et des valeurs fortes à porter.

En juillet 2022, les membres de la délégation m’ont élue Présidente de la Délégation aux Droits des femmes et à l’égalité des Chances de l’Assemblée nationale. C’est une marque de confiance forte de la part de mes collègues parlementaires et une charge aussi lourde que prestigieuse pour une délégation qui traite de sujets fondamentaux.

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La Commission des affaires culturelles, de l'éducation et du sport

Pour ce deuxième mandat, j'ai décidé de changer de commission. Avant de vous en dire plus sur ce choix, laissez moi vous rappeler le fonctionnement des commissions au Parlement.

A chaque nouvelle législature, les 577 députés sont répartis dans l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Ces huit commissions se complètent en ce que chacune est chargée d’étudier les textes relatifs à des thématiques précises. Le champ de compétence d’une commission dépend donc de sa « spécialisation ». La composition de chaque commission prend en compte les équilibres politiques du pays puisque chaque parti y est représenté dans la même proportion que dans l’hémicycle. 

 Grâce à leur plus petit nombre de députés et à leur champ de compétences plus restreint, les commissions permanentes permettent d’engager un travail de fond plus fourni et de laisser plus de place aux débats que ce qui est possible dans l’hémicycle. Nous y posons également les bases des futurs échanges en séances plénières puisque le texte de la commission est celui qui est discuté à l’Assemblée en séance publique. 

Après avoir été membre de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (CDDAT) lors de la précédente législature, où j’ai eu l’occasion de traiter des sujets de l’économie circulaire et de l’aménagement du territoire, je siégerai lors des cinq prochaines années à la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation (CACE).

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Deux fils rouges guideront mon action au sein de cette commission. D’abord la question de la jeunesse. Je veux donner les moyens à nos jeunes de s’impliquer pleinement dans notre société, que ce soit sur des questions de citoyenneté en leur redonnant goût à la participation à la vie démocratique du pays ou par le travail en leur offrant une aide et un soutien de tous les instants pendant leurs années de formation, du collège à l’université en passant par les formations professionnelles. En tant que sportive, j’aurai également à cœur de travailler les sujets du sport. Je sais à quel point le tissu associatif sportif nourrit nos relations, je veux que mon mandat s’inscrive dans une dynamique permettant à ces associations de grandir et de se stabiliser.